Près de 5.500 agents de la métropole de Lyon employés à temps plein pourront "prétendre" à terme à la semaine "en quatre jours". Sur cet effectif, les agents volontaires bénéficieront de ce mode d'organisation à condition d'obtenir l'accord de leur supérieur hiérarchique. "Les agents relevant de sujétions particulières ou de cycles spécifiques ne sont pas concernés pour le moment", précise la métropole.
C'est lors de la séance du conseil du 24 juin que les élus de la métropole ont décidé de déployer la "pérennisation" de la semaine en quatre jours.
Trois scénarios sont proposés aux agents concernés : une semaine en 4 jours (36 heures hebdomadaires), une semaine en 4,5 jours avec 37h15 travaillées et, enfin, une alternance de semaines de 4 et 5 jours (représentant respectivement 33 heures et 41h15 travaillées). Le nombre de jours de congés et RTT différeront selon les formules. Mais, au total, tous les agents auront la même durée de travail sur l'année (1.607 heures).
"Le jour non travaillé sera fixe et il sera demandé à l’agent d’être présent au moins trois jours par semaine sur site avec un jour de télétravail accordé", précise la métropole.
La semaine de quatre jours concernera à partir du 1er septembre les agents qui l'expérimentaient ainsi que les "collectifs" de travail qui seront "organisés à temps". Les services qui auront besoin d'une transition pourront passer au 1er janvier 2025 à ce nouveau mode d'organisation.
A la rentrée 2023, la métropole de Lyon avait lancé "la plus grande expérimentation de la semaine de 4 jours à l'échelle d'une collectivité française", selon son président (EELV), Bruno Bernard (voir notre article). Après six mois, 1.100 agents – parmi lesquels 300 agents expérimentateurs – ont été interrogés par la collectivité. Et leur jugement a été sans appel : près de 93% étaient favorables à la "pérennisation". Une amélioration de l'équilibre entre vie professionnelle et vie personnelle était en effet au rendez-vous pour 84% des agents. De plus, les agents qui ont expérimenté la semaine en quatre jours éprouvaient à 87% "un effet bénéfique sur leur bien-être". Pour huit agents sur dix, ces bénéfices ne se faisaient au détriment ni de la qualité, ni de la continuité du service public.
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