“Délicate”, c’est l’adjectif choisi par France urbaine pour qualifier la prochaine rentrée scolaire qui aura lieu dans six semaines, mardi 1er septembre 2020. C’est le moins qu’on puisse dire compte tenu de la situation sanitaire incertaine et le risque d’une seconde vague de l’épidémie. Les conditions d’accueil de près de 12 millions d’élèves et des personnels devront "être définies et régulièrement adaptées selon les territoires, pour lutter efficacement contre la propagation du virus dans les crèches et les établissements scolaires”, exige France urbaine dans un communiqué du vendredi 24 juillet 2020. Pour l’heure, l’association fait part “de son inquiétude quant au degré d’impréparation de la rentrée des classes". Et ne semble pas se satisfaire de la seule circulaire interne au ministère de l’Education nationale publiée le 10 juillet 2020 (lire notre actualité du 10 juillet). Ni du plan de continuité pédagogique qui envisage deux scénarios (lire notre actualité du 20 juillet). Non, France urbaine milite pour qu'un calendrier soit défini dans les meilleurs délais, "prévoyant une phase de concertation pour un accord conclu au plus tard le 15 août 2020, afin que les collectivités locales puissent être en mesure d’anticiper et organiser au mieux cette échéance”. Pour finir, France urbaine appelle le ministère de l’Education nationale, de la Jeunesse et des Sports à planifier cette rentrée au maximum, quand même bien il peut se prévaloir d’une note publiée le 22 juillet par la Deep faisant état d’un bilan plutôt rassurant concernant la continuité pédagogique durant le confinement.
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