En raison de l'épidémie de coronavirus, les séjours de cohésion prévus dans le cadre du Service national universel (SNU) à la Toussaint 2020 seront reportés, théoriquement à l'été 2021, a annoncé la nouvelle secrétaire d'État en charge du sujet, Sarah El Haïry.
En avril 2020, l'ex-secrétaire d'État à ce poste, Gabriel Attal, avait annoncé l'inversion du calendrier des deux phases du SNU à cause de la crise sanitaire. Les jeunes volontaires auraient dû, exceptionnellement cette année, débuter leur service par une mission d'intérêt général durant l'été avant d'effectuer leur séjour de cohésion pendant les vacances de la Toussaint. "Ces séjours, on ne pourra pas les organiser sur le territoire hexagonal du fait de la situation sanitaire", a expliqué Sarah El Haïry, ajoutant qu'elle espérait les reporter "à l'été prochain". Une exception : un séjour de cohésion aura lieu en Nouvelle-Calédonie, zone verte, avec une centaine de jeunes, du 12 au 23 octobre.
Stoppée par le confinement, la campagne d'inscriptions a mobilisé 10.000 volontaires l'an dernier. Quelque 5.000 jeunes ont ensuite confirmé leur inscription. La moitié de ces jeunes ont à ce jour effectué une mission d'intérêt général, selon le secrétariat d'État à la Jeunesse. Initialement, 30.000 jeunes auraient dû participer cette année au SNU, après 2.000 volontaires en 2019. Voulu par Emmanuel Macron, le dispositif, expérimenté jusqu'à présent sur la base du volontariat, est censé se généraliser au fil des ans à l'ensemble d'une classe d'âge, pour devenir finalement obligatoire. En février 2020, avant le début de la crise sanitaire, le gouvernement disait espérer une généralisation du dispositif en 2024 pour tous les jeunes de 16 ans. Le prochain projet de budget devrait donner une visibilité sur le nouveau calendrier prévu, mis à mal par le coronavirus.
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